L’énergie animale, solution d’avenir

Accueil > Le Centre > L’énergie animale, solution d’avenir
Logo  Haras national du Pin Haras national du Pin

À l’orée des grands changements qui s’amorcent, l’énergie cheval s’inscrit dans le mouvement des low-techs, et malgré son histoire ancestrale, elle s’avère être toujours terriblement d’actualité. Quelle autre énergie peut être à ce point renouvelable et nécessiter si peu de ressources matérielles et fossiles? Quelle autre méthode permet à ce point de créer du lien social, mot galvaudé s’il en est, mais qui prend tout son sens lorsqu’un animal prend place au sein d’une ville ou d’un bourg?

Des éléments objectifs viennent abonder ces arguments.

Le cheval territorial : un outil de développement du territoire

Sur le plan économique, plusieurs avantages

  • Efficience sur des courtes distances (relais parking/marché, navette touristique…)
  • Coût d’investissement avantageux en comparaison d’un véhicule motorisé (possibilité de subvention selon les projets)
  • Création, stabilisation ou revalorisation de certains emploi

Un parti pris pour l’écologie

  • Diminution de la pollution (gaz à effet de serre, particules fines…)
  • Un véhicule hippomobile est peu bruyant : baisse de la pollution sonore
  • Respect des ressources et de la biodiversité (sols, zones sensibles, faune…)
  • Transmission d’un message écologique fort

Un rôle social à ne pas négliger

  • Rôle médiateur duc heval
  • Renforcement du lien social (habitants, employés,personnes de passage…) via le cheval
  • Valorisation du territoire lié à l’utilisation du transport hippomobile dans l’offre de service
  • Image positive auprès des habitants, usagers et touristes
  • Caractère convivial du transport
  • Amélioration visible du tri sélectif par les communes utilisant le cheval
  • Médiatisation

Utiliser le cheval territorial: Pourquoi? Comment?

De plus en plus de collectivités utilisent l’énergie cheval au sein de leurs services. C’est un atout justifié sur les plans économique, social et environnemental. Les chevaux de trait peuvent être utilisés pour de nombreuses tâches, associées aux espaces verts (tonte, fauche, arrosage…), à la voirie (balayage, entretien…), au transport de personnes (hippo-bus scolaire, touristique, …), ou à la collecte de déchets.

Le cheval de trait peut également se révéler un allié précieux dans la gestion des espaces forestiers et sensibles. En effet, comparé aux lourds engins motorisés, l’usage du cheval permet de limiter le tassement des sols, très préjudiciable à la vie souterraine.

De plus, 35% de gain carbone est réalisé en comparaison d’un système motorisé pour la collecte des déchets.

Niveau agricole et forestier, si l’on cherchait à diminuer les émissions de CO2, le cheval s’imposerait logiquement puisque pour une tonne de CO2 émise, le cheval va pouvoir travailler 331 m2 de terre, contre 19 m2 pour un tracteur (source OESC – Les atouts verts des équidés- 2020), ou extraire 311kg de bois, contre 80kg par un engin motorisé (Source IFCE – 2024).

Cheval percheron désherbant une allée gravillonnée

Le Haras national du Pin s’engage dans la promotion de cette solution. Ainsi, une journée autour du thème « Cheval des villes, cheval des champs » a été organisée en juin 2024, pour donner la parole aux collectivités déjà engagées dans le processus et montrer concrètement la manière dont les activités prenaient forme.

Retrouvez leur témoignage complet sur notre chaine.

Suivez nous sur YouTube !