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Le printemps des ânons

Ils se prénomment Moustic, Meteor ou Mistral, ce sont de jeunes ânons qui n’ont pas encore soufflé leur 1ere bougie, mais qui ont fait leur rentrée des classes au Haras du Pin le jeudi 16 mars dernier. Leur particularité : être des ânes de races Normande et du Cotentin. Et cette spécificité devient même une rareté, puisqu’on ne compte que 26 naissances d’ânes normands en 2022 pour 64 ânes du Cotentin. Ces 2 races en péril méritent donc toute l’attention nécessaire pour assurer leur survie et leur développement.

Pour l’association Trait et Âne, qui gère le Centre de Valorisation du Haras du Pin, cela passe par la prise en charge de jeunes mâles, qui seront de futurs reproducteurs. Ces jeunes ânons vont donc investir les prairies du Haras du Pin, pour grandir en troupeau, en toute quiétude et devenir les reproducteurs de demain de ces races patrimoniales.

Pour aider à la tâche immense de sauver ces races, tout professionnel normand désireux de s’investir dans ces races aux multiples atouts peut avoir un rôle à jouer. Ces ânes de race peuvent remplir de nombreuses missions : production de lait (pour les ânesses), pratiques d’éco-paturage, maraichage, ou missions urbaines, ils sont très polyvalents et peuvent générer des revenus économiques complémentaires. Il faut d’ailleurs signaler que la région Normandie apporte une aide à l’achat de ces ânes, lorsque cet achat se fait dans une optique de valorisation économique en Normandie.

Le faible nombre de naissances oblige cependant les futurs acquéreurs à s’engager dans un réel effort de développement des races, afin que les femelles soient mises à la reproduction, et les mâles valorisés et travaillés pour montrer tout le savoir-faire de nos races normandes. Un vrai défi pour les éleveurs et les associations, mais qui sera le seul moyen de permettre à ces races d’exception de perdurer.

Renseignements :

Association de l’âne normand (Présidente : Sylvie Cheyerezy – cheyrezy.sylvie@orange.fr – 06 80 52 90 95)

Association de l’âne du Cotentin (Présidente Christel Prevel : aco-association@outlook.fr – 06 07 81 50 51)

Trait et Âne de Normandie (Coordinatrice : Hélène Morel – 06 83 76 44 56 – contact@centredevalorisation-normandie.com)

De gauche à droite: Moustic du Paradis avec André-Pierre Desjardins, Milo avec Sylvie Cheyrezy qui représentait Dominique Fericot, Major du Val au Cesne avec Gilles Cottey, Mistral de Grouchy de Georges Lengronne, représentée hier par sa petite fille, Martin du Gatien avec Frédéric Monsallier, et Météore du Marais avec Adèle Lallemand
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De gauche à droite: Moustic du Paradis avec André-Pierre Desjardins, Milo avec Sylvie Cheyrezy qui représentait Dominique Fericot, Major du Val au Cesne avec Gilles Cottey, Mistral de Grouchy de Georges Lengronne, représentée hier par sa petite fille, Martin du Gatien avec Frédéric Monsallier, et Météore du Marais avec Adèle Lallemand

Ils se prénomment Moustic, Meteor ou Mistral, ce sont de jeunes ânons qui n’ont pas encore soufflé leur 1ere bougie, mais qui ont fait leur rentrée des classes au Haras du Pin le jeudi 16 mars dernier. Leur particularité : être des ânes de races Normande et du Cotentin. Et cette spécificité devient même une rareté, puisqu’on ne compte que 26 naissances d’ânes normands en 2022 pour 64 ânes du Cotentin. Ces 2 races en péril méritent donc toute l’attention nécessaire pour assurer leur survie et leur développement.

Pour l’association Trait et Âne, qui gère le Centre de Valorisation du Haras du Pin, cela passe par la prise en charge de jeunes mâles, qui seront de futurs reproducteurs. Ces jeunes ânons vont donc investir les prairies du Haras du Pin, pour grandir en troupeau, en toute quiétude et devenir les reproducteurs de demain pour ces races patrimoniales.

Pour aider à la tâche immense de sauver ces races, tout professionnel normand désireux de s’investir dans ces races aux multiples atouts peut avoir un rôle à jouer. Ces ânes de race peuvent remplir de nombreuses missions : production de lait (pour les ânesses), pratiques d’éco-paturage, maraichage, ou missions urbaines, ils sont très polyvalents et peuvent générer des revenus économiques complémentaires. Il faut d’ailleurs signaler que la région Normandie apporte une aide à l’achat de ces ânes, lorsque cet achat se fait dans une optique de valorisation économique en Normandie.

Le faible nombre de naissances oblige cependant les futurs acquéreurs à s’engager dans un réel effort de développement des races, afin que les femelles soient mises à la reproduction, et les mâles valorisés et travaillés pour montrer tout le savoir-faire de nos races normandes. Un vrai défi pour les éleveurs et les associations, mais qui sera le seul moyen de permettre à ces races d’exception de perdurer.

Renseignements :

Association de l’âne normand (Présidente : Sylvie Cheyerezy – cheyrezy.sylvie@orange.fr – 06 80 52 90 95)

Association de l’âne du Cotentin (Présidente Christel Prevel : aco-association@outlook.fr – 06 07 81 50 51)

Trait et Âne de Normandie (Coordinatrice : Hélène Morel – 06 83 76 44 56 – contact@centredevalorisation-normandie.com)